Le Conseil

Le Conseil suisse de la science CSS est composé de 15 membres au plus. Ceux-ci disposent de compétences transversales reconnues dans les domaines de la science, de la formation professionnelle et de l’innovation. Le Conseil est présidé depuis 2021 par Sabine Süsstrunk. 


Les membres du Conseil

Avant leur élection par le Conseil fédéral, les membres du Conseil sont sélectionnés par le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation SEFRI, en collaboration avec la présidence du CSS, et soumis à la Chancellerie fédérale afin d’éviter tout conflit d’intérêts.
Lors du processus de sélection et de nomination, une attention particulière est accordée à la diversité des profils, de sorte que le Conseil reflète l’hétérogénéité du système FRI, notamment en ce qui concerne la proportion de femmes, les régions, les langues, ainsi que les types de hautes écoles. Un renouvellement intégral de toutes les commissions extraparlementaires a lieu tous les quatre ans. Les membres du conseil sont limités à trois mandats, soit douze ans.
Dans l’exercice de leurs fonctions au sein du Conseil, les membres sont tenus de représenter leurs propres points de vue et opinions, et non ceux de leurs institutions d’origine. Cela contribue notamment à garantir l’indépendance du CSS.

Prof. Dr. Sabine Süsstrunk

Professeure de sciences informatiques, EPF Lausanne, présidente du Conseil suisse de la Science

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Gabriel Aeppli

Prof. Dr. Gabriel Aeppli

Professeur de physique aux EPF Zurich et Lausanne, chef du Centre Photon Science, PSI

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Prof. Dr. Susanna Burghartz

Professeure d’histoire, Université de Bâle

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Dominique Foray

Prof. Dr. Dominique Foray

Professeur d'Economie et Management de l’Innovation, EPF Lausanne

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Prof. Dr. Adrienne Grêt-Regamey

Professeure d'environnement et planification du paysage, EPF Zürich

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Markus Kern

Prof. Dr. Markus Kern

Professeur de droit constitutionnel, droit administratif et droit européen, Université de Berne

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Prof. Dr. Sophie Martin

Professeure de biologie moléculaire et cellulaire, Université de Genève

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Christiane Pauli-Magnus

Prof. Dr. Christiane Pauli-Magnus

Co-directrice du Département de recherche clinique, Université et Hôpital universitaire de Bâle

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Bryn Roberts

Dr. Bryn Roberts

Responsable Data & Analytics au sein de Roche Diagnostics

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Prof. Jane Royston

Professeure émérite d'entrepreneurship et innovation, EPF Lausanne

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Prof. Laurent Sciboz

Professeur d'informatique de gestion, HES-SO Valais

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Sabine Seufert

Prof. Dr. Sabine Seufert

Professeure de pédagogie des sciences économiques, Université de Saint-Gall

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Jean-Marc Triscone

Prof. Dr. Jean-Marc Triscone

Professeur de physique, Université de Genève

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Anciens membres du CSS

Anna Valente est professeure de robotique industrielle. Elle a obtenu un doctorat en Techniques de fabrication et systèmes de production à l’École polytechnique de Milan ainsi qu’un diplôme post-doctoral en Interopérabilité pour une industrie adaptative à l’Université de Bath au Royaume-Uni. Depuis 2006, elle travaille en coopération avec de grandes institutions de recherche et avec des acteurs intervenant dans la chaîne de valeur de la production industrielle.

Anna Valente dirige actuellement le laboratoire ARM-Lab (Automation, Robotics and Machines Laboratory) au sein de l’Institut des systèmes et technologies pour une production durable (ISTePS) du Département des technologies innovantes (DTI) à la Haute école spécialisée de Suisse italienne (SUPSI). Les activités de recherche de l’ARM-Lab portent aussi bien sur le design, l’ingénierie et les prototypes que sur les solutions industrielles TRL 7 avec chaînes de processus de haute technologie permettant de fabriquer des produits à forte valeur ajoutée. 

Anna Valente a publié deux ouvrages et rédigé plus de 100 articles sur la (re)configuration des systèmes, la robotique et les plateformes de contrôle. Elle est membre associée du Collège international pour la recherche en productique (CIRP) et experte auprès de l’agence Innosuisse. Depuis 2012, elle coordonne plusieurs projets européens subventionnés dans le cadre des programmes FP7 et H2020. Elle a reçu récemment le prix Woman-led innovations ainsi que le Grand Prix for Innovation de la Commission européenne.

Hans-Joachim Böhm œuvre au développement de nouvelles méthodes relatives à la conception de médicaments assistés par ordinateur. Depuis 2003, il est professeur titulaire en bioinformatique à l’Université de Bâle.

De 1996 à 2015, Hans-Joachim Böhm a travaillé dans le domaine de la recherche pour la société F. Hoffmann-La Roche à Bâle. De 2006 à 2008, il a dirigé le centre de recherche Roche de Palo Alto (USA) et, depuis 2008, il est responsable au niveau mondial de l’ensemble de la recherche en chimie chez Roche.

Hans-Joachim Böhm a étudié la chimie à l’Université de Karlsruhe, où il obtenu son doctorat (1984) puis son habilitation en chimie théorique (1993). De 1985 à 1987, il a travaillé pour Siemens à Munich dans le domaine de la recherche en microélectronique avant de rejoindre BASF à Ludwigshafen, où il a été actif de 1988 à 1996. Son travail était essentiellement axé sur la conception rationnelle de médicaments.

Verena Briner est professeure titulaire à l’Université de Bâle et professeure invitée à l’Université de Lucerne. Elle est médecin spécialisé en médecine interne générale et en néphrologie et a dirigé pendant 20 ans, jusqu’en 2016, le département de médecine de l‘hôpital cantonal lucernois LUKS. Elle a en outre été membre de la direction de cet hôpital. Elle est actuellement conseillère scientifique au sein de l’état-major de direction du LUKS.

Verena Briner a terminé ses études de médecine en 1978 à l’Université de Bâle. Elle a poursuivi sa formation notamment à l’hôpital universitaire de Bâle et à l’hôpital universitaire de l’Ile à Berne. Elle a suivi un programme de bourse de recherche en santé à Denver au Colorado dans le domaine scientifique de la signalisation cellulaire des vaisseaux sanguins et des glomeruli rénaux. Sa thèse d’habilitation a en partie porté sur ces deux études.

Elle a été nommée au sein de divers organes et commissions tels que, par exemple, l’organe scientifique de la CIMHS. Elle est par ailleurs membre associée du Royal College of Physicians de Londres et membre honoraire de divers organes spécialisés internationaux.

Après des activités d’enseignement et de recherche à l’Université de Saint-Gall, Franz Eberle s’est vu confier la chaire de pédagogie gymnasiale et de pédagogie économique à l’Université de Zurich (1999-2019, en tant que professeur ordinaire dès 2007). Il y est aussi devenu le directeur du département Formation des enseignants des écoles de maturité de l’Institut für Erziehungswissenschaft (2012-2016). Il a contribué de manière significative à renforcer l’ancrage universitaire de la formation de ces enseignants et, partant, à maintenir son caractère scientifique.

Franz Eberle a mené des recherches dans le domaine de la maturité gymnasiale et du passage à l’université, notamment avec l’étude EVAMAR II sur l’évaluation de la réforme de la maturité de 1995. Il a également étudié les processus d’enseignement et d’apprentissage dans la formation commerciale, par exemple avec la leading house dédiée à la recherche sur la formation professionnelle LINCA, qui est financée par le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation. Franz Eberle a également siégé et siège encore dans divers organes du domaine de la formation, notamment en tant que membre de la Commission suisse de maturité (depuis 2013) et de la Commission de la CDIP pour la reconnaissance des diplômes d’enseignement pour les écoles de maturité (depuis 2007, en tant que président depuis 2017).

Sara Irina Fabrikant est professeure ordinaire de géographie à l’Université de Zurich depuis 2013. Elle y mène en outre des recherches au sein de l’Institut de géographie, qu’elle a d’ailleurs dirigé de 2014 à 2016. Ses travaux s’inscrivent principalement dans le domaine des sciences de l’information géographique. Elle a participé à la création de la Digital Society Initiative de l’UZH, dont elle a été co-directrice de 2017 à 2021.

De 1990 à 1996, elle a étudié la géographie, l’histoire et la cartographie à l’Université et à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Grâce à une bourse du Rotary International, elle a pu approfondir ses connaissances en science de l’information géographique (GIScience) et en télédétection pendant un an à l’Université de Canterbury à Christchurch (Nouvelle-Zélande). En 2000, elle a obtenu son doctorat en géographie, spécialisation en GIScience, à l’Université du Colorado à Boulder (Etats-Unis). En 1999, elle a été nommée professeure assistante à l’Institut de géographie de l’Université d’Etat de New York à Buffalo (Etats-Unis). Un an plus tard, elle a rejoint l’Institut de géographie de l’Université de Californie à Santa Barbara, en Californie (Etats-Unis), où elle a été active en tant que professeure assistante et chercheuse dans le domaine de la GIScience et de la cartographie de 2000 à 2005. En 2005, elle a été nommée professeure extraordinaire à l’Institut de géographie de l’Université de Zurich.

Susan M. Gasser dirige l’Institut Friedrich Miescher de recherche biomédicale à Bâle depuis 2004 et est professeure ordinaire en biologie moléculaire à l’Université de Bâle. Dans ses recherches, elle s’intéresse à la manière dont le génome est ordonné dans le noyau cellulaire et aux mécanismes influençant la stabilité des chromosomes pendant la duplication et la division des cellules.

Susan M. Gasser a étudié la biologie à l’Université de Chicago et a préparé sa thèse de doctorat en 1982 dans le groupe du professeur Gottfried Schatz au Biocentre de l’Université de Bâle. Après avoir été post-doctorante au laboratoire du professeur Ulrich K. Laemmli à l’Université de Genève, elle a mis sur pied son propre groupe de recherche en 1986 à l’Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (ISREC) à Lausanne. En 2001, elle a été nommée professeure ordinaire au Département de biologie moléculaire de l’Université de Genève.

Durant neuf ans, Susan M. Gasser a été active au Fonds national suisse; elle a par ailleurs siégé en tant que vice-présidente et présidente (de 2003 à 2005) du Conseil de l’Organisation européenne de biologie moléculaire (EMBO) et fait partie à l’heure actuelle de divers comités de rédaction, de comités d’audit et de comités consultatifs.

Monika Henzinger est professeure d’informatique à l’université de Vienne (Autriche), où elle dirige le groupe de recherche en théorie et applications d’algorithmes. Ses recherches actuelles portent sur le développement d’algorithmes plus efficients, conduisant à la réduction des temps d’exécution et, par conséquent, à la diminution des coûts de matériels et à des économies d’énergie.

Titulaire d’un doctorat en informatique de l’université de Princeton (New Jersey, USA), elle a été professeure assistante d’informatique à l’université Cornell (New York, USA), collaboratrice scientifique au Systems Research Center de la Digital Equipment Corporation à Palo Alto, Californie, USA, responsable de la recherche chez Google, et professeure d’informatique à l’EPFL.

Monika Henzinger est ACM Fellow et EATCS Fellow et membre de l’Académie autrichienne des sciences et de l’Académie allemande des sciences Leopoldina. Elle a obtenu plusieurs distinctions, dont le doctorat honoris causa de la TU Dortmund, un ERC Advanced Grant, le prix de la Ville de Vienne et la médaille Carus de la Leopoldina.

Gerd Folkers est professeur ordinaire de chimie pharmaceutique à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich depuis 1994. De 2004 jusqu'à la fin de 2015 il a dirigé le Collegium Helveticum, une institution crée conjointement par l’EPFZ et l’Université de Zurich dans le but de promouvoir l’exploration de nouvelles perspectives scientifiques dans une approche transdisciplinaire.

Il a étudié la pharmacie à l’Université de Bonn et a obtenu en 1982 un doctorat en chimie pharmaceutique. Après des séjours de recherche à Berne, Londres et aux Etats-Unis, il a obtenu en 1989 à Tübingen l’habilitation en chimie pharmaceutique avec une recherche sur le Structure Based Design de substances virostatiques et cancérostatiques. En 1991 il a été nommé professeur extraordinaire de chimie pharmaceutique à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Il a été membre fondateur du Center of Pharmaceutical Sciences Basel-Zurich qu’il a dirigé jusqu’en 2003. Ses recherches ont notamment porté sur l’architecture moléculaire de substances et son application à des thérapies personnalisées en cas de tumeurs et d’affections du système immunitaire.

Gerd Folkers a été membre du Conseil de recherche du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) de 2003 à 2011.

Il est membre du Conseil suisse de la science dès 2012. Après quatre ans à la vice-présidence, il est devenu président du CSS au début de l'année 2016.

Mirjam Christ-Crain est professeure clinique dans les domaines de l’endocrinologie, du diabète et du métabolisme à l’hôpital universitaire et à l’Université de Bâle depuis 2014. Elle co-dirige le département de recherche clinique de l’Université de Bâle avec Christiane Pauli-Magnus et est médecin-cheffe suppléante du département d’endocrinologie à l’hôpital universitaire de Bâle. Ses recherches portent principalement sur les hormones du stress, en particulier sur le cortisol et la copeptine.

Mirjam Christ-Crain a étudié la médecine à Vienne et à Bâle, où elle a obtenu son diplôme en 2000. De 2005 à 2007, dans le cadre d’un séjour de recherche, elle a travaillé à Londres et a terminé un doctorat à l’Université de Londres. En 2007, elle a obtenu son habilitation en endocrinologie à l’Université de Bâle. En 2009, elle est devenue professeure boursière du Fonds national suisse.

Bruno Colbois est depuis 2000 professeur ordinaire à l’Institut de mathématiques de l’Université de Neuchâtel qu’il a dirigé entre 2004 et 2008. Son domaine de recherche est la géométrie riemannienne, notamment la géométrie spectrale.

Il a étudié les mathématiques à l’Université de Lausanne où il a obtenu son doctorat en 1987. Après un séjour de recherche à l’Université de Bonn, il a été professeur assistant à l’ETH Zürich entre 1992 et 1994, puis professeur à l’Université de Savoie, à Chambéry, entre 1994 et 2000.

Il a été président de la Société Mathématique Suisse pour les années 2010 et 2011 et directeur du programme doctoral suisse en mathématiques entre 2010 et 2014. Il est doyen de la faculté des sciences pour la période 2014-2016.

Wolf Linder, politologue et juriste, a été professeur à l’IDHEAP Lausanne (1982-87) et à l’Université de Berne (1987-2009) après avoir mené des activités de recherche à l’Université de Constance et à l’EPFZ. A Berne, il a été directeur de l’institut de sciences politiques, doyen de la faculté des sciences économiques et sociales et, après sa retraite, médiateur de l’université. Il a été membre pendant huit ans du comité de l’Académie suisse des sciences humaines et sociales et du Conseil de la recherche du Fonds national.

Son activité d’enseignement et de recherche a notamment porté sur la politique suisse et sur l’évolution démocratique dans les pays en développement. Il a œuvré comme expert pour la Confédération, les cantons et les communes et pour des organisations nationales et internationales actives dans la coopération au développement.

Wilma Minoggio, titulaire d’un diplôme en pédagogie curative de l’Université de Fribourg, est la responsable de la coordination et du développement institutionnel de la formation à la Scuola Universitaria Professionale della Svizzera Italiana (SUPSI). Au sein de cette haute école, elle a dirigé le département Travail social et a été membre de la direction entre 2003 et 2015 en tant que directrice du département Sciences économiques et sociales (DSAS). Elle s’est notamment occupée de la stratégie, de l’organisation et de l’administration du département pour les domaines d’études de la gestion d’entreprise et du travail social sur la base d’un mandat de formation, de recherche et de prestations.

Forte d’une expérience de plusieurs années dans le domaine de la formation, Wilma Minoggio a été chargée de cours à l’Université de Fribourg et enseignante en pédagogie et en laboratoire de pratique professionnelle à la Scuola Magistrale di Locarno avant d’être nommée professeur en interne pour la filière en travail social de la SUPSI dans les trois domaines suivants: Intervention dans le contexte du travail social, Méthodes et instruments d’analyse, Handicap et intégration. Elle a toujours combiné activités de formation et activités de recherche, menant différents projets du Fonds national suisse (FNS) et de la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI), réalisant des mandats de recherche à l’échelle cantonale et nationale, et prenant en charge, en 2014, la publication de la brochure Panorama, qui dresse un état des lieux de la recherche dans les hautes écoles suisses du domaine Travail social.

Présidente de l’association FODEI-CH (soutien au développement global des enfants dans les zones les plus défavorisées de la Bolivie), Wilma Minoggio a fait partie du comité directeur de la FOSIT (Fédération des ONG de la Suisse italienne) entre 2006 et 2013. Elle est membre de la Commission de la statistique fédérale depuis 2015 et du conseil d’administration de l’Ecole de théâtre Dimitri.

Fariba Moghaddam est professeure à l’Institut Systèmes Industriels de la haute école d’ingénierie de la HES-SO Valais depuis 1998. Ses domaines de recherche sont la modélisation et la régulation de systèmes mécatroniques, l’optimisation énergétique de bâtiments par commande adaptative et par régulation prédictive ainsi que l’automatisation et l’optimisation de processus biotechnologiques.

Elle a obtenu son diplôme d’ingénieure électricienne de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne en 1992. Elle a ensuite travaillé comme assistante scientifique au Laboratoire d’Electronique Industrielle de l’EPFL où elle a obtenu son titre de docteur ès sciences techniques en 1995.

En 2011, elle devient la responsable de la filière inter-cantonale Master of Science in Engineering de la HES-SO.

Franz Schultheis est professeur ordinaire de sociologie à l’Université de St-Gall où il dirige le seminaire de sociologie.

Il a étudié la sociologie aux Universités de Freiburg i. Br. et de Nancy. Il a reçu son doctorat en 1986 à l’Université de Constance et a travaillé comme chercheur au Centre de Sociologie Européenne Pierre Bourdieu dès 1987, tout en enseignant à l’Université de Paris I./Sorbonne, à l’EHESS et à l’IEP. Suite à son habilitation acquise auprès de Pierre Bourdieu en 1994, il a accepté un poste de professeur-assistant à l’Université de Genève et a donné des cours comme professeur invité dans plusieurs pays (Montréal, Louvain-la-Neuve, Strasbourg, Paris etc.). En 1999, il a été nommé professeur à l’Université de Neuchâtel, puis - quatre ans plus tard - nommé professeur à l’Université de Genève, où il a dirigé le Département de Sociologie.

Depuis 2001, il est membre du Conseil national de la recherche du FNS et a dirige depuis plusieurs années la commission pour l’égalité et la commission Marie Heim Vögtlin du FNS; par ailleurs, il est Président de la fondation Pierre Bourdieu à St-Gall.

Daniel Scheidegger a été professeur ordinaire d’anesthésiologie à l’Université de Bâle de 1988 à 2013.

Il a étudié la médecine à l’Université de Bâle. Il s’est spécialisé en médecine interne (cardiologie), en anesthésiologie et réanimation et en médecine intensive à Delémont, Bâle, Genève et Boston. En 1987 il a pris la direction de l’unité de soins intensifs de chirurgie du ci-devant Hôpital cantonal de Bâle et a été nommé en 1988 à la direction du département d’anesthésie et de médecine intensive opératoire à l’Hôpital universitaire de Bâle.

Il a été membre du Conseil de la recherche du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) de 1998 à 2009 et en a présidé la division Biologie et médecine de 2007 à 2009.

Astrid Epiney a étudié le droit à Mayence, Lausanne et Florence. Ses recherches sur le droit international lui ont valu en 1991 un doctorat de l’Université de Mayence et l’habilitation en 1994 (droit international, droit européen et droit public). Après une activité de collaboratrice scientifique à l’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP Lausanne), elle a été nommée professeure associée en 1994 puis professeure ordinaire de droit européen et international à l’Université de Fribourg (Suisse) en 1996.

Elle a conduit plusieurs projets de recherche financés sur fonds externes (notamment le Fonds national suisse) et assumé divers mandats d’expert pour des organisations publiques et privées. Ses recherches portent notamment sur les relations Suisse-UE, le droit européen de l’environnement, le droit constitutionnel européen, le droit européen des transports, le droit de la protection des données et le droit européen de la migration.

Elle a assumé diverses fonctions de gestion universitaire (elle a été notamment doyenne de la faculté de droit et vice-recteur de l’université).

Heike Behrens studierte Germanistik und Anglistik an der Universität Kiel und promovierte 1993 an der Universität Amsterdam in Allgemeiner Sprachwissenschaft zur frühkindlichen Sprachentwicklung. Ihr psycholinguistischer Forschungsschwerpunkt führte zu Tätigkeiten an verschiedenen sprachwissenschaftlichen und psychologischen Instituten: TU Braunschweig, Max-Planck-Institut für Psycholinguistik (Nijmegen), UC Berkeley (DFG-Forschungsstipendium), Universität Köln, Max-Planck-Institut für Evolutionäre Anthropologie (Leipzig). Von 2002-2005 war sie Professorin für germanistische Sprachwissenschaft an der Universität Groningen (Niederlande). Seit 2005 ist Heike Behrens Ordinaria für "Kognitive Linguistik und Spracherwerbsforschung" am Englischen und Deutschen Seminar der Universität Basel. Laufende Forschungsprojekte widmen sich dem Spracherwerb sowie der sensorischen Semantik. Ausserdem ist sie in zwei  Graduiertenschulen aktiv: einem SNF-Pro*Doc zu "Sprache als soziale und kulturelle Praxis" und einem DFG-Graduiertenkolleg zu "Frequenzeffekte in der Sprache" an der Universität Freiburg im Breisgau.

Willy Benz a étudié la physique à l’Université de Neuchâtel. Il a obtenu le titre de docteur en sciences naturelles avec une thèse en astrophysique à l’Université de Genève en 1984. Après avoir suivi une formation postdoctorale aux Etats-Unis, au Los Alamos National Laboratory, et à l’Université de Harvard, il a été nommé professeur assistant dans cette dernière en 1987. Les années suivantes il a enseigné à l’Université de Arizona (USA) et à l’Université de Genève.

En 1997 Willy Benz a été nommé Professeur à l’Institut de Physique de l’Université de Berne dont il est directeur depuis 2002.

Ses travaux de recherche et son enseignement lui ont valu le Milton Fund Award recipient en 1988 et le Thomas Temple Hoopes Price for Excellence in Undergraduate Teaching l’année suivante. En 2007, il a été nommé membre scientifique de la Max-Planck-Gesellschaft. Il était resp. est actif dans divers comités scientifiques consultatifs, entre autres comme président du Science and Technology Committee de l’Observatoire européen austral ESO (2009-2011), depuis 2008 comme membre de la Commission fédérale pour les affaires spatiales CFAS et depuis 2010 comme président du Space Science Advisory Comittee de l’Agence spatiale européenne ESA.

Peter Fröhlicher a étudié les langues romanes, l’histoire de l’art et la littérature comparée aux universités de Zurich, Paris-Sorbonne, Sienne et Lima. Il a consacré sa thèse de doctorat à Guillaume Apollinaire et sa thèse d’habilitation à l’écrivain argentin Julio Cortázar. Il a enseigné aux universités de Neuchâtel, São Paulo, Veracruz et Vienne.

De 1985 à 1992 il a enseigné la littérature espagnole et latinoaméricaine à l'Ecole polytechnique fédérale à Zurich. De 1991 à 1996 il a été Professeur de littérature française et espagnole à l’université de Constance. Il est professeur ordinaire de littérature française moderne à l’université de Zurich depuis 1996.

Gisou van der Goot a fait des études d’ingénieur à L’Ecole Centrale de Paris. Elle a ensuite obtenue un doctorat en Biophysique Moléculaire de l’Université de Paris VI pour un travail sur le transport de l’eau dans le rein. Après un séjour postdoctoral au European Molecular Biology Laboratory à Heidelberg (Allemagne), elle a rejoint la Faculté des Sciences de l’Université de Genève pour débuter son groupe de recherche indépendant.

En 2001, elle fut nommée professeur associé à la Faculté de Médecine de l’Université de Genève. Finalement en 2006, elle a rejoint la nouvelle Faculté des Sciences de la Vie à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne.

Elle était resp. est active dans de multiples organismes d’évaluation de la science, dont le Fond National Suisse, le Conseil Européen de la Recherche (ERC) et l’Organisation européenne de biologie moléculaire (EMBO). Elle a été vice-présidente puis présidente de Life Sciences Switzerland, la société qui regroupe différentes sociétés de sciences expérimentales du vivant.

Andrea Schenker-Wicki a étudié les sciences de l’ingénieur à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich et les sciences économiques à l’Université de Zurich. Elle a obtenu en 1990 un doctorat de l’Université de Fribourg pour ses travaux axés sur la recherche opérationnelle et l’informatique. Elle a travaillé ensuite à la Centrale nationale d’alarme comme collaboratrice scientifique et responsable de l’information.

En parallèle avec cette activité elle a passé en 1995 l’habilitation à l’Université de Saint-Gall (la thèse d’habilitation a porté sur l’évaluation des performances des universités, la mesure de la performance et les indicateurs de performance) et elle a été nommée privat-docent en 1996.

En 1997 elle a rejoint l’Office fédéral de l’éducation et de la science (aujourd’hui: Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation) où elle a dirigé la section Affaires universitaires. Quatre ans plus tard, elle a été nommée professeure ordinaire d’économie d’entreprise à l’Université de Zurich et directrice du programme Executive MBA. Ses recherches portent en particulier sur le management de la performance, la gestion universitaire et la théorie des systèmes.

Andrea Schenker-Wicki est membre de nombreuses commissions et sociétés scientifiques. Elle préside notamment le conseil scientifique de l’Organe d’accréditation et d’assurance qualité et elle est membre du Conseil autrichien de la science. Elle a assumé des mandats de la Conférence universitaire suisse pour l’évaluation d’impact (2003) et pour l’évaluation ex ante (2007 et 2011) de "projets d’innovation et de coopération". Le ministère autrichien de la science et de la recherche l’a chargée en 2011 de la conception d’un cadre conceptuel pour un plan national universitaire.

Walter Stoffel a étudié le droit à l’Université de Fribourg (Suisse) et à la Yale Law School, New Haven (USA). Sa thèse de doctorat portait sur les obligations d’égalité de traitement des étrangers découlant de traités internationaux. En 1979, il a obtenu son brevet d’avocat et a ensuite travaillé auprès d’un prestigeux cabinet d'avocats à Zurich. 

Il a obtenu son habilitation en droit de la concurrence à l’Université de Fribourg en 1986. Nommé Professeur ordinaire à la Faculté de droit de la même université dès l’année suivante, il enseigne dans la division francophone. Il a enseigné dans plusieurs autres universités étrangères, notamment à l’Université de Paris II, Paris, Université McGill, Montreal, Deakin University, Melbourne et Université de Turin.

Au centre de ses recherches et publications figurent le droit de la concurrence, la législation sur les sociétés ainsi que les questions concernant le système judiciaire suisse et international.

Entre 1981 et 1987, il a été vice-directeur de l’Institut suisse de droit comparé à Lausanne et de 1994 à 2000 «Scientific Director for the International Association of Legal Science». De 2003 à 2010, il a présidé la Commission suisse de la concurrence.

Giambattista Ravano est physicien diplômé de l’EPFZ, où il a travaillé comme collaborateur scientifique et assistant. Il a enseigné pendant quelques années la physique au lycée et a été chargé en tant qu’expert informatique du développement de l’enseignement d’informatique dans les lycées tessinois. Il s’est ensuite spécialisé en informatique dans l’industrie privée; il est entré comme analyste et chef de projet dans une société internationale de conseils en technologies de l’information rattachée à un groupe international d’entreprises de transport maritime. Il est toujours actif dans ce contexte comme chef d’entreprise, consultant et responsable de divers projets IT. Il a dirigé le département des systèmes d’information et a été membre de la direction d’une entreprise de transport maritime basée en Angleterre avec des bureaux dans diverses parties du monde. Il a dirigé un grand nombre de projets IT, du développement de nouveaux systèmes d’information à la mise en fonction de systèmes de télécommunication d’entreprise.

Giambattista Ravano enseigne à la Haute école spécialisée tessinoise (SUPSI) notamment dans les domaines de l’ingénierie logicielle, des bases de données et des systèmes informatiques. Il dirige le Département des technologies innovantes et est membre de la direction avec responsabilité pour la recherche. Il a développé le nouveau Master of Advanced Studies in Computer Science et la recherche en informatique, participé au développement de la nouvelle faculté des sciences informatiques de l’Université de la Suisse italienne (USI) et développé un master en informatique appliquée en coopération entre l’USI et la SUPSI; il a organisé la recherche de la SUPSI dans une approche pluridisciplinaire et structuré la recherche du département en quatre instituts. Il a développé deux nouveaux cursus de Bachelor of Science, réalisé la réforme de Bologne pour les cursus de diplôme en ingénierie et mis en place le Master of Science. Il a développé le caractère international des cursus de diplôme et de la recherche en ingénierie et mis en route diverses coopérations avec d’autres institutions.

Son activité professionnelle privée et ses contacts étroits avec le tissu industriel l’on amené à s’engager dans les activités de transfert de technologie et à en devenir le responsable pour les hautes écoles de la Suisse italienne. Il est président de la fondation AGIRE, qui regroupe les associations industrielles, la Chambre de commerce, l’administration cantonale, l’USI et la SUPSI et les organismes régionaux de promotion économique. Cette fondation assume la coordination des activités régionales de développement et d’innovation; elle est chargée par le gouvernement tessinois d’allouer les fonds d’innovation aux startups et aux entreprises existantes.

Walter Wahli a étudié la biologie à l'Université de Berne, où il a obtenu un doctorat (PhD) en 1977.

Il a été chercheur postdoctoral au Department of Embryology, Carnegie Institution of Washington à Baltimore et visiteur associé au National Cancer Institute, National Institutes of Health à Bethesda (1978-1980).

Il a été nommé Professeur ordinaire et directeur de l'Institut de biologie animale de l'Université de Lausanne en 1980 et a occupé le poste de Vice-Recteur pour la recherche de cette Université de 1999 à 2003. Il a fondé le Centre Intégratif de Génomique qu’il a dirigé de 2002 à 2005.

Walter Wahli a été membre du Conseil de la Recherche du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique de 1987 à 2006 et a présidé la Division Biologie et Médecine pendant deux ans.

Ses recherches portent sur le contrôle génétique du métabolisme énergétique.

Fritz Fahrni a fait des études d’ingénieur à l’EPFZ. Il a obtenu le titre de docteur en 1970 au «Institute of Technology of Illinois», à Chicago. Il a complété sa formation académique en 1980 par le programme «Senior Management of the Business School, Harvard».

Après avoir participé à plusieurs projets de recherche et de développement, notamment à la NASA et chez Ciba-Geigy, Fritz Fahrni est entré dans le consortium Sulzer en 1976; il a été président de la direction du consortium et directeur général (CEO) de 1988 à 1999.

Depuis 1999 Monsieur Farhni est professeur à l’EPFZ et à l’Université de Saint-Gall où il a dirigé l’Institut pour le Management de la technologie (ITEM-HSG) jusqu’en septembre 2007.

Professeur émérite, Fritz Farhni siège dans 5 conseils d’administration et est membre individuel de l’Académie des sciences techniques.


Articles de blog des membres du Conseil

Sur ce blog, les membres du Conseil suisse de la science CSS et sa présidente s’expriment régulièrement sur des sujets d’actualité et des thèmes touchant à la politique suisse en matière de la formation, de la recherche et de l’innovation. En outre, diverses personnalités sont invitées à rédiger des billets. Les commentaires des lecteurs sont bienvenus.

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Calendrier des séances plénières

Le Conseil se réunit plusieurs fois par an en séance plénière. L’ordre du jour est établi par la présidente après consultation des membres. Il est fonction du programme de travail Programme de travail du CSS, des demandes du Conseil fédéral et des offices fédéraux et des questions d’actualité liées à l’agenda politique. Le secrétariat prépare les séances en accord avec la présidente.

En dehors des séances plénières régulières, les membres du CSS siègent dans divers groupes de travail constitués selon les besoins.

Programme de travail